En 2017, la ville de Lisbonne fut la capitale ibéro-américaine de la culture - une initiative culturelle avec une programmation intense et diversifiée, qui comprenait un cycle important de conférences animé par des personnalités des pays concernés. Ces livres sont le résultat de ce cycle de conférences. "Il n'est pas du tout possible de faire une synthèse de l'Amérique Latine, un concept qui a un peu plus de 150 ans, voire de l'ibéro-américanisme, un concept encore plus ambigu. La programmation de Passé et Présent - Lisbonne, Capitale ibéro-américaine de la culture 2017 fut bien consciente de ce défi. Au contraire, on a tenté de donner à voir et à entendre les voix des Amériques, avec ses discours multiples et variés. Pas seulement ceux qui concernent le monde vu de l'autre côté - encadré par les nouveaux récits qui, avec des arguments solides, ont commencé dans les années 1970 et se poursuivent aujourd'hui avec les contributions d'interprètes de la diaspora latino-américaine - mais aussi les discours et contributions des Européens attentifs à la nécessité de repenser l'expansion, le fait colonial, et de trouver de nouvelles sources documentaires, non pas pour arriver à une synthèse, à la constitution d'une histoire unique, mais pour discerner ce qui doit être découvert.
En 2017, la ville de Lisbonne fut la capitale ibéro-américaine de la culture - une initiative culturelle avec une programmation intense et diversifiée, qui comprenait un cycle important de conférences animé par des personnalités des pays concernés. Ces livres sont le résultat de ce cycle de conférences. "Il n'est pas du tout possible de faire une synthèse de l'Amérique Latine, un concept qui a un peu plus de 150 ans, voire de l'ibéro-américanisme, un concept encore plus ambigu. La programmation de Passé et Présent - Lisbonne, Capitale ibéro-américaine de la culture 2017 fut bien consciente de ce défi. Au contraire, on a tenté de donner à voir et à entendre les voix des Amériques, avec ses discours multiples et variés. Pas seulement ceux qui concernent le monde vu de l'autre côté - encadré par les nouveaux récits qui, avec des arguments solides, ont commencé dans les années 1970 et se poursuivent aujourd'hui avec les contributions d'interprètes de la diaspora latino-américaine - mais aussi les discours et contributions des Européens attentifs à la nécessité de repenser l'expansion, le fait colonial, et de trouver de nouvelles sources documentaires, non pas pour arriver à une synthèse, à la constitution d'une histoire unique, mais pour discerner ce qui doit être découvert.
1958-2002 évoque quatre grands fleuves africains - le Niger, le Zambèze, le Nil et le Congo - pour leur offrir une réflexion sur les représentations de l'Afrique consignées dans la littérature de voyage occidentale. Considérant d'abord un ensemble de textes de voyageurs des XVIIIe et XIXe siècles, l'auteur concentre ensuite son analyse sur le récit de trois auteurs européens et d'un écrivain américain, dont les itinéraires ont crée des routes tout au long des grands fleuves africains: l'Ébène.
Fièvre africaine, de Ryszard Kapuscinski, Aventures en Afrique, de Gianni Celati, Baie des Tigres, de Pedro Rosa Mendes et Voyage en Afrique, un voyage par terre entre Le Caire et Le Cap, de Paul Theroux. Les voyages qui ont façonné ces ?uvres ont été réalisés après 1945, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, au cours de laquelle nous avons assisté à la transition d'une Afrique colonisée à une Afrique indépendante et postcoloniale.
Qui sont ces voyageurs écrivains? Quelles subjectivités, préjugés et continuités ou ruptures se dégagent dans leur manière de raconter l'Afrique? Quels passés sont gérés et réécrits? Quelle est la relation entre l'Afrique et l'Europe ici re-présentée ici? Et quels avenirs sont générés par ces récits?
Ce livre est une compilation de textes résultant de conférences proférées au Forum "L'état du mond"» (Gulbenkian, 2007). António Pinto Ribeiro ouvre la partie théorique de l'ouvrage avec "L'urgence de la théorie: Conclusions", suivi du texte de la conférence inaugurale par Homi K. Bhabha et treize "Grandes Leçons" du cycle "L'urgence de la théorie".
Ce journal est une publication du Programme Gulbenkian Futur Proche/ Next Future (2009-2015) dont António Pinto Ribeiro a été le programmateur et auquel il a contribué avec d'innombrables textes sur l'art contemporains et ses jonctions et fusions avec les contextes politiques et sociaux, et plus particulièrement sur les questions d'identités post-coloniales.
Exposition d'art contemporain inaugurée en 2006, organisée par l'Institut Camões en partenariat avec le Musée d'art de Maputo, le Musée d'art moderne de Baia, le Musée d'anthropologie d'Angola, le Palais des arts du Cap-Vert, le Centre culturel de la banque du Brésil à Brasilia, et dont le commissaire était António Pinto Ribeiro. Un des buts de l'exposition était de donner une certaine visibilité à 30 artistes issus de ces pays, avec un total de 76 ?uvres. La sélection des ?uvres a révélé une diversité d'univers et de réalités artistiques des contextes de référence ainsi que leurs liens historiques et politiques. Le catalogue de l'exposition présente les premiers récits relatifs aux arts plastiques d'artistes noirs des pays africains de langue portugaise. L'exposition a été présentée dans plusieurs pays.
"A partir des années 60, le "déseurocentrisme" de la production de la connaissance et la révision des canons et des épistémologies initiées avec les Etudes culturelles auxquelles ont succédé les différents post-colonialismes et les études de genre ont provoqué une révolution que l'on ne peut que comparer à la révolution copernicienne. C'est dans ce contexte que l'épistémologie et la muséographie se sont déplacées pour comprendre que les musées, n'étant pas seulement des collections mais fondamentalement des dispositifs narratifs, se confrontent au fait de devoir être postcoloniaux. Cette situation nous oblige à revoir les narrations et, au moins, à incorporer les tensions entre les anciennes et les nouvelles histoires, à réfléchir sur la forme dont ces collections et ces butins sont arrivés dans les musées européens et nord-américains et, enfin, à redéfinir le concept de musée à la lumière du "panafricanisme" et de la "pensée amérindienne"."
"A partir des années 60, le "déseurocentrisme" de la production de la connaissance et la révision des canons et des épistémologies initiées avec les Etudes culturelles auxquelles ont succédé les différents post-colonialismes et les études de genre ont provoqué une révolution que l'on ne peut que comparer à la révolution copernicienne. C'est dans ce contexte que l'épistémologie et la muséographie se sont déplacées pour comprendre que les musées, n'étant pas seulement des collections mais fondamentalement des dispositifs narratifs, se confrontent au fait de devoir être postcoloniaux. Cette situation nous oblige à revoir les narrations et, au moins, à incorporer les tensions entre les anciennes et les nouvelles histoires, à réfléchir sur la forme dont ces collections et ces butins sont arrivés dans les musées européens et nord-américains et, enfin, à redéfinir le concept de musée à la lumière du "panafricanisme" et de la "pensée amérindienne"."
Novo Mundo ? Arte Contemporânea no Tempo da Pós-Memória (2021) est un livre sur les ?uvres et sur les artistes qui pratiquent différents langages et genres artistiques - du cinéma à la musique, des arts visuels au théâtre, à la danse et à la photographie. Ils ont en commun des souvenirs qui leur ont été transmis par leurs parents et grands-parents d'origine africaine, souvenirs différés et appropriés selon chacun, et qui, aujourd'hui, font partie de la matière de leurs ?uvres. Pour cette raison, ils sont appelés artistes en condition de post-mémoire. Actuellement, ils comprennent deux générations d'artistes protagonistes de ce qui est pertinent, audacieux, expressif et critique dans les arts européens contemporains.
À cause et avec leurs oeuvres, ces artistes sont porteurs d'une urgence et d'une qualité inovatrice et leur présence est transnationale et transterritoriale portant en eux une énergie combative face à l'héritage du colonialisme et du racisme, ainsi que des clameurs pour l'urgence de la décolonisation des canons et pour la nécessité d'une réécriture des histoires d'Afrique et d'Europe, et pas seulement de l'Histoire de l'Art.
2020- "Richard Burton, voyageur et « constructeur » colonial », Reflexos, N° 005, Savoirs en circulation dans l?espace atlantique entre les XVIe et XIXe siècles.
2020 - "La restitution des ?uvres d'art : un pas décisif dans le processus de décolonisation" in Memoires en Jeu (junho), Paris: Éditions Kimé (com Margarida Calafate Ribeiro).
2020 - "Uma outra necessidade cultural. O contacto com o luxo" in José Soares Neves e Clara Frayão Camacho (org.), Nos 50 anos de L'Amour de L'Art, Dívidas, Críticas e Desafios, Edit Mundos Sociais, p. 11-17.
2019 - "Olhar a energia das cidades" in Margarida Calafate Ribeiro e Francisco Noa (org.), Memória, Cidade e Literatura: De São Paulo de Assunção de Loanda a Luuanda, de Lourenço Marques a Maputo, Porto: Afrontamento, p. 215-216.
2019 - "Negro por fora, vermelho por dentro - o Teatro Griot" in Margarida Calafate Ribeiro e Phillip Rothwell (org.), Heranças Pós-Coloniais nas literaturas em língua portuguesa, Porto: Afrontamento, p. 335-348.
2018 - "Para acabar de vez com a lusofonia", Lusotopie, 17(2), p. 220?226.
2016 - "Podemos descolonizar os museus?" in António Sousa Ribeiro e Margarida Calafate Ribeiro (org.), Geometrias da memória: configurações pós-coloniais, Porto: Afrontamento, p. 95?111.